15/12/2021

« Constellation d’automne (8) : Poésie, etc. (bis) », par Christian Rosset

Diacritik

En aparté — à mi-voix Je m’étais juré de me procurer Il n’y a pas assez de feuilles, comme je l’avais fait pour les deux livres précédents de Susan Howe publiés chez Ypsilon, Mon Emily Dickinson et La marque de naissance — les trois bénéficiant d’une traduction et d’une postface d’Antoine Cazé (qui accomplit un travail assez fabuleux, on ne l’en remerciera jamais assez). Bravant une pluie glaciale, je suis sorti de ma tanière pour l’acheter dans une bonne librairie, mais n’aurais pas le temps de le lire — et encore moins de le relire — avant que cette dernière constellation ne soit publiée. Or, s’il est envisageable de composer un bref montage de fragments de tel ou tel livre — le hasard étant éventuellement sollicité dans cette affaire —, sans se sentir obligé de produire le moindre commentaire, Il n’y a pas assez de feuilles requiert de n’affuter le cutter qu’après l’avoir lu attentivement. Donc, en attendant d’y revenir un jour ou l’autre, faire passer : 1. l’image de couverture (le livre est, comme les deux précédents, très agréable au toucher : papiers subtilement choisis — il est nécessaire une fois encore d’accorder de l’importance à ce qui n’est pas un détail) ; 2. première impression après survol : éblouissant — un livre magnifique que je suis navré de n’évoquer qu’aussi brièvement :

“Ah invisible


règle délicates horloges à chaque station
constellations de la durée”

Voir sur Diacritik