« Le Livre du Jazz de Langston Hughes »

Grâces soient rendues à l’éditeur (et Pauline Nuñez) de rendre vie à ce merveilleux petit ouvrage composé par une des plus illustres plumes de la littérature afro-américaine du siècle dernier. Illuminé par les illustrations de Cliff Roberts, très symbolique du genre, ainsi que par la très élégante traduction en français de Sim Copans et Philippe Koechlin, le récit de Langston Hughes proposait en effet de revivre le beau voyage dans l’histoire de cette musique, de ses débuts à la Nouvelle Orléans jusqu’à sa consécration dans le répertoire du XX^e siècle à Chicago, New York et même Paris. De Jelly Roll Morton à Dizzy Gillespie en passant par Louis Armstrong mais aussi la danse, les instruments et les grands apports du jazz dont le swing est au premier plan, tout y est rappelé avec une simplicité qui n’a d’égal que l’évidence de cette révolution musicale. Sion pense à première vue au « public jeunesse » comme premier destinataire de l’œuvre, il est certain que cette sorte de tableau synthétique est aussi une excellente manière de réviser ses classiques, dans la joie et l’allégresse !