Unica Zürn
Elle naît à Berlin le 6 juillet 1916.
Elle grandit à Berlin où elle vit et travaille pendant les années les plus terribles de l’histoire de cette ville. De 1936 à 1942, elle travaille à l’UFA (Universum Film AG, la plus importante des sociétés de production en l’Allemagne durant la première moitié du XXe siècle). Mariée en 1942, elle a deux enfants et divorce en 1949.
« C’est à Berlin, à l’époque où elle crève la faim, qu’elle commence à peindre pour la première fois, tout en travaillant avec frénésie à ses contes que les journaux lui achètent pour presque rien. »1
Elle fréquente la bohème artistique berlinoise de l’après-guerre et en 1953, dans une galerie, elle fait la rencontre de Hans Bellmer, qu’elle suit à Paris.
1954 : Hexentexte — 10 anagrammes & 10 dessins, publié par la galerie Springer à Berlin, postface d’Hans Bellmer.
1957 : exposition à la galerie Le Soleil dans la tête à Paris, texte d’André Pieyre de Mandiargues.
1962 : exposition à la galerie Le Point Cardinal à Paris, « texte » de Max Ernst.
1967 : Oracles et spectacles — anagrammes & gravures, publié par Georges Visat à Paris, textes de Patrick Waldberg et de Hans Bellmer, en frontispice une gravure de Bellmer.
1969 : Dunkler Frühling, récit publié par Merlin Verlag (Hamburg), avec trois dessins d’Hans Bellmer.
1970 : Sombre printemps, traduction de Ruth Henry, publié aux édition Pierre Belfond (Paris), en frontispice une gravure de Bellmer.
Elle meurt le 19 octobre 1970, à Paris.
1971 : L’Homme-Jasmin, traduction de Ruth Henry, paraît chez Gallimard (Paris), préface d’André Pieyre de Mandiargues.
1977 : Der Man in Jasmin, paraît chez Ullstein Verlag (Francfort), postface de Ruth Henry.
1989 : les éditions Brinkmann und Bose, à Berlin, commence l’édition des Œuvres complètes (aujourd’hui en 8 volumes).
- Unica Zürn, « Rencontre avec Hans Bellmer », Vacances à la Maison Blanche, Joëlle Losfeld, 2000. ↩