Le Livre des répulsives
8 poèmes & 5 dessins
Traduction d’Étienne Dobenesque. Édition bilingue.
En huit poèmes et cinq dessins, Djuna Barnes fait le portrait des « répulsives » du New York des années 1910. Vaguement identifiées (cadavre à la morgue, danseuse de cabaret, prostituée, silhouette aperçue depuis le métro aérien, maîtresse de maison, mère ? ), ses figures sont avant tout des corps soumis au confinement général et à la « vie défaite » de l’ordre victorien. Le Livre des répulsives fait le portrait de ces corps dans l’espace qu’ils s’approprient et qu’ils projettent, par l’exercice assumé de leurs désirs et le contournement des stigmates du féminin.