Marins, renégats et autres parias

L’histoire d’Herman Melville et le monde dans lequel nous vivons

Traduction et note de Pascal Neveu.

Postface de Matthieu Renault.

janvier 2016

320 pages

Littérature

978-2-35654-064-5

11,5 × 17 cm

19 €

Surnommé « le Platon noir de notre génération », C. L. R. James (1901-1989) a été l’un des principaux représentants de ce que l’on a appelé Black Marxism. En 1952, en plein maccarthysme, C. L. R. James est emprisonné à Ellis Island. C’est là qu’il débute la rédaction de Marins, renégats & autres parias. Son interprétation de Melville prolonge une lecture de Moby Dick qui opposait à la volonté totalitaire du capitaine Achab, le pluralisme démocratique représenté par le narrateur Ismaël. Mais si James reprend l’équation Achab = totalitarisme, il remet en cause sa contrepartie Ismaël = démocratie…

« En affirmant qu’en 1851 la révolte des masses ouvrières et colonisées était impossible, James révèle à demi-mot qu’un siècle plus tard, en 1952, elle est bel et bien devenue possible. C’est l’unique moyen d’empêcher que le navire de la civilisation moderne sombre définitivement dans la barbarie comme le Pequod a sombré dans l’océan Pacifique. » — Matthieu Renault

Série : Contre-attaque

Date de l’édition originale : 1953

Titre original : Mariners, Renegades and Castaways: The Story of Herman Melville and the World We Live In

Pays : États-Unis

Langue : anglais