Les aventures perdues
Traduction de
Jacques Ancet.
Publié en 1958 à Buenos Aires, Les aventures perdues est un recueil de 21 poèmes. Deuxième titre dans la bibliographie d’Alejandra Pizarnik, avec celui qui le précède, La dernière innocence, il représente sa première manière, plus figurative et discursive mais hantée par les figures de mort et de nuit qu’on retrouvera par la suite exploitées différement sous un ciel plus transparent et brillant. Un « Je » encore romantico-expressioniste — comme le montre bien la citation de Georg Trakl en exergue :
Sur de noirs rochers / se précipite ivre de mort, / l’ardente amoureuse du vent — chante sa déchirure et son besoin de dire, d’inventer une nouvelle parole pour vivre.