Canne

Traduction de .

Postface d’Arna Bontemps.

octobre 2016

160 pages

Littérature

978-2-35654-071-3

15 × 22,5 cm

20 €

Dans ce roman symphonique, Jean Toomer fait chanter tout ensemble la terre et le peuple de Géorgie, les rues et les habitants des quartiers noirs de Washington. Du crépuscule à l’aurore, il fait ressentir la terreur et l’habitude du vivre ensemble séparés des Noirs et des Blancs.

Il y a la beauté de Karintha « parfaite comme le soir quand le soleil descend » et des « yeux de Fern [qui] ne désiraient rien que vous pussiez lui donner ». Il y a la haine qui tue Becky « la femme blanche qui avait eu deux fils noirs » et qui rend fou le professeur Kabnis « venu dans le Sud pour l’affronter ».

Publié en 1923 à New York, le premier livre de Jean Toomer, Canne, eut un succès immédiat et il est désormais considéré comme un classique de la littérature américaine.

Un chant immortel, un arbre qui chante / Et redit tout bas les âmes de l’esclavage, / Ce qu’elles furent, et ce qu’elles sont pour moi, / Et redit tout bas les âmes de l’esclavage.

« Tandis que le crépuscule descendait avec une légère brume pourpre sur la cannaie, on eût dit que les arbres géants se mettaient presque imperceptiblement en mouvement. J’eus une impression étrange, comme cela m’arrive toujours en Géorgie, surtout au crépuscule. J’eus l’impression que des choses invisibles aux hommes devenaient immédiatement tangibles. »

Date de l’édition originale : 1923

Titre original : Cane

Pays : États-Unis

Langue : anglais