Mardi 14 février 2023 de 12h40 à 13h30
aux Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique
↝ Rue de la Régence 3, 1000 Bruxelles.
Réservations : https://fineartsmuseum.recreatex.be/
⤻ dans le cadre des Épidermes nues par Marie Darah, artiste associé·e des Midis de la poésie, cette 3ᵉ carte blanche est consacrée à blues en noir et blanc de May Ayim
— Lucie Lamy est doctorante et traductrice de l’allemand. Elle co-traduit l’œuvre de May Ayim avec Jean-Philippe Rossignol et travaille à la traduction du dernier livre de Judith Schalansky. Elle termine sa thèse en histoire contemporaine au Centre Marc Bloch (Berlin) et à l’Université Paris Cité.
— Jean-Philippe Rossignol est écrivain et traducteur. Il est l’auteur de Vie électrique (Gallimard) et Juan Fortuna (Bourgois). Lauréat de la bourse Cioran, il prépare un livre sur Elio Vittorini et la Sicile. Il travaille avec le collectif de design Les Presses Pondérées (Paris) et la plateforme artistique JUNCTiO (Luxembourg).
— Marie Darah est un·e artiste multidisciplinaire : acteurice, auteurice, slameureuse. « Genderfluid & vegan » iel est champion·ne de Belgique et d’Europe de Slam en 2021.
— Dulia Lengema est responsable de la librairie Ici sont les lions à Bruxelles, spécialisée en afrolittératures.
« An old song — ou le blues d’une intersectionnalité. Quand je pense qu’on le chante depuis… Parfois cela me glace. Mais je suis bleu·e d’un monde où l’on n’entendra plus aucune voix crier que l’injustice l’a rongée jusqu’à la corde vocale.
May Ayim, c’est l’écriture inclusive dans les 80’, c’est le métissage, c’est le souvenir qu’il y a eu un afro descendant diplômé, doctorant, en Allemagne en 1729.
May Ayim, c’est une partie de la culture ghanéenne que je découvre avec une divinité farceuse, Afrekete, intersexe, artiste du langage et des métamorphoses qui traduit les signes et les lois émises par la créatrice du monde : Mawu-Lisa. Mawu le principe féminin et Lisa le principe masculin.
May Ayim, c’est le rappel que de tout temps nous nous sommes opposé·e·s à ce qui arriva : la domination. » — Marie Darah, Épidermes nues III